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Et je me revois,
les défiant tous,
j'aime la provocation,
de mes bras, de tout, mais seule,
et j'aime la beauté portée a la vision des autres, j'aime cet empire,
j'aimais tellement leur montrer a tous dans ces rues comme j'étais heureuse,
comme j'étais frivole de mes rires et volubile de mes embrassades,
je voulais crier aussi fort que lorsque tu me prenais,
prise dans mon jeu rien finalement n'enrayait
cette envie de vivre et cette intensité a aimer
La démonstration.
elle avait tout dans l'apparence.
Mais démesurément aussi là dedans.
Cette extravagance allait de pair avec un jeu,
mondain certes, mais élégamment tourné, celui de la séduction a outrance,
elle était belle, ses formes féminines, mieux que les miennes
La féminité est la grâce absolue, la perfection à l'état pur :
ces courbes sinueuses où se perdent les regards propices a l'amorce du terme Muse,
Et a l'époque que j'osais regarder d'un air provocateur extrême ces yeux,
je l'avais cet air mutin mais renfrogné sous mon voile noir qui cachait mes cheveux
démesurément longs.
Tous je les emmerdais royalement avec un décalage.
Chaque oeillade était une insulte a son corps.
J'étais pure, dans mes pensées, dans mes yeux, je la trouvais belle et après..
tu sais, c'est pour ça qu'à l'époque je les cachais de noir,
j'avais trop peur qu'ils lisent tous dedans,
pour moi il n'y avait que toi.
J'aime les femmes.
La beauté physique ne se loge
que dans ce sexe hautain de cette fierté que seules quelques rares entendent.
J'aime les femmes.
Et j'aime un homme.
Toute la différence se niche dans le nombre.
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