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La nuit aux bord de la mer
24/09/2009 18:56
Le bord de la mer
harmodius La nuit vient. Vénus brille.
l'épée Harmodius ! c'est l'heure.
la borne du chemin Le tyran va passer.
harmodius J'ai froid, rentrons.
un tombeau Demeure.
harmodius Qu'es-tu ?
le tombeau Je suis la tombe. - Exécute ou péris.
un navire a l'horizon Je suis la tombe aussi, j 'emporte les proscrits.
l'épée Attendons le tyran.
harmodius J'ai froid. Quel vent !
le vent Je passe. Mon bruit est une voix. Je sème dans l'espace Les cris des exilés, de misère expirants, Qui sans pain, sans abri, sans amis, sans parents, Meurent en regardant du côté de la Grèce.
voix dans l'air Némésis ! Némésis ! lève-toi, vengeresse !
l'épée C'est l'heure. Profitons de l'ombre qui descend.
la terre Je suis pleine de morts.
la mer Je suis rouge de sang. Les fleuves m'ont porté des cadavres sans nombre.
la terre Les morts saignent pendant qu'on adore son ombre. À chaque pas qu'il fait sous le clair firmament Je les sens s'agiter en moi confusément.
un forçat Je suis forçat, voici la chaîne que je porte, Hélas ! pour n'avoir pas chassé loin de ma porte Un proscrit qui fuyait, noble et pur citoyen.
l'épée Ne frappe pas au cœur, tu ne trouverais rien.
la loi J'étais la loi, je suis un spectre. Il m'a tuée.
la justice De moi, prêtresse, il fait une prostituée.
les oiseaux Il a retiré l'air des cieux et nous fuyons.
la liberté Je m'enfuis avec eux - ô terre sans rayons, Grèce, adieu !
un voleur Ce tyran, nous l'aimons. Car ce maître Que respecte le juge et qu'admire le prêtre, Qu'on accueille partout de cris encourageants, Est plus pareil à nous qu'à vous, honnêtes gens.
le serment Dieux puissants ! à jamais, fermez toutes les bouches ! La confiance est morte au fond des cœurs farouches. Homme, tu mens ! Soleil, tu mens ! Cieux, vous mentez ! Soufflez, vents de la nuit ! emportez, emportez L'honneur et la vertu, cette sombre chimère !
la patrie Mon fils ! Je suis aux fers. Mon fils, je suis ta mère ! Je tends les bras vers toi du fond de ma prison.
harmodius Quoi ! le frapper, la nuit, rentrant dans sa maison ! Quoi ! devant ce ciel noir, devant ces mers sans borne ! Le poignarder, devant ce gouffre obscur et morne, En présence de l'ombre et de l'immensité !
la conscience Tu peux tuer cet homme avec tranquillité !
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Aux bord de l'eau
24/09/2009 19:28
Le bord de la mer
harmodius La nuit vient. Vénus brille.
l'épée Harmodius ! c'est l'heure.
la borne du chemin Le tyran va passer.
harmodius J'ai froid, rentrons.
un tombeau Demeure.
harmodius Qu'es-tu ?
le tombeau Je suis la tombe. - Exécute ou péris.
un navire a l'horizon Je suis la tombe aussi, j 'emporte les proscrits.
l'épée Attendons le tyran.
harmodius J'ai froid. Quel vent !
le vent Je passe. Mon bruit est une voix. Je sème dans l'espace Les cris des exilés, de misère expirants, Qui sans pain, sans abri, sans amis, sans parents, Meurent en regardant du côté de la Grèce.
voix dans l'air Némésis ! Némésis ! lève-toi, vengeresse !
l'épée C'est l'heure. Profitons de l'ombre qui descend.
la terre Je suis pleine de morts.
la mer Je suis rouge de sang. Les fleuves m'ont porté des cadavres sans nombre.
la terre Les morts saignent pendant qu'on adore son ombre. À chaque pas qu'il fait sous le clair firmament Je les sens s'agiter en moi confusément.
un forçat Je suis forçat, voici la chaîne que je porte, Hélas ! pour n'avoir pas chassé loin de ma porte Un proscrit qui fuyait, noble et pur citoyen.
l'épée Ne frappe pas au cœur, tu ne trouverais rien.
la loi J'étais la loi, je suis un spectre. Il m'a tuée.
la justice De moi, prêtresse, il fait une prostituée.
les oiseaux Il a retiré l'air des cieux et nous fuyons.
la liberté Je m'enfuis avec eux - ô terre sans rayons, Grèce, adieu !
un voleur Ce tyran, nous l'aimons. Car ce maître Que respecte le juge et qu'admire le prêtre, Qu'on accueille partout de cris encourageants, Est plus pareil à nous qu'à vous, honnêtes gens.
le serment Dieux puissants ! à jamais, fermez toutes les bouches ! La confiance est morte au fond des cœurs farouches. Homme, tu mens ! Soleil, tu mens ! Cieux, vous mentez ! Soufflez, vents de la nuit ! emportez, emportez L'honneur et la vertu, cette sombre chimère !
la patrie Mon fils ! Je suis aux fers. Mon fils, je suis ta mère ! Je tends les bras vers toi du fond de ma prison.
harmodius Quoi ! le frapper, la nuit, rentrant dans sa maison ! Quoi ! devant ce ciel noir, devant ces mers sans borne ! Le poignarder, devant ce gouffre obscur et morne, En présence de l'ombre et de l'immensité !
la conscience Tu peux tuer cet homme avec tranquillité !
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Mon nom est Chance
15/10/2009 13:21

Mon nom est Chance
Contre mon cœur, Je serre ton petit corps Je sens que tu as peur Mais non, dors mon chaton dors
Tu avais à peine une semaine Tu découvrais la vie Une décision humaine Voulait que l’on t’euthanasie
Le destin en a voulu autrement Tes jours ne sont plus comptés Tu vis dans un foyer aimant Le refuge t’a adopté
Maintenant c’est à mon tour De ressentir la peur Car je vois venir le jour Où la peine, envahira mon cœur
Tu vas devoir partir Quitter notre confort Je te promets de bien choisir Dors, mon chaton dors
J’ai essayé de ne pas m’attacher Mais chaque fois, c’est pareil Une partie de mon cœur s’est brisée Pour moi, tu es ma merveille
Je fais des efforts pour ne pas pleurer Pour refouler mes sanglots Mes larmes ne cessent de couler Ces larmes qui coulent à flots
Bonne vie à toi, mon petit Chance Tu as maintenant un bon foyer Profite bien de ta vie, danse Car à l’euthanasie, tu as échappé
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Ton sourire
15/10/2009 20:06
Ton sourire
J’adore voir tes dents Mâchoires non fermées Tes yeux plissent devant Rictus de gaieté.
Un sourire peut-être ? Changeant ton visage Et ta façon d’être. Quelque soit ton âge.
S’il est naturel Il devient très beau Offrant les voyelles.
De composition C’est un placebo Vide de sensations
Devenant sonore Il devient un rire Contagieux alors.
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