|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Mon livre d'or ] [ MA FAMILLE ] [ Mes image ] [ Mes poème de mes ange ] [ Club Miata ] [ Image quatre saison ] [ mes cadeau reçu ]
|
|
|
|
LA CHUTE
24/09/2009 03:09
De la chute des reins à la base du cou Quel lumineux chemin pour un doigt en maraude Attisant les frissons d'un lourd désir qui rôde En un corps réclamant le plaisir le plus fou !
Sur l'île de l'amour dans l'océan-bonheur La douceur de ta peau, le blanc de ton visage M'invitent chaque nuit dans un fougueux voyage Pour découvrir sans fin les routes de ton cœur.
Naviguant sans répit par vagues de caresses Je cherche avidement le galbe de tes seins Où les tétins dressés me montrent, les coquins Ton éternel besoin de rêve et de tendresse.
Nous gravissons tous deux, dans l'abri du silence A petits pas feutrés le sommet du plaisir Et nous sentons en nous une source jaillir Celle que le poète appelle jouissance.
De la base du cou vers la chute des reins Quel fabuleux chemin pour dix doigts en maraude A l'ombre des frissons c'est le sommeil qui rôde Il vient nous emporter vers des songes câlins.
Lune75
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
le coeur de la vie
24/09/2009 03:43

C'est dans la nuit de mes pensées, Que ta lumière a su pénétrer Au fin fond de mon coeur Pour y effacer tous mes malheurs.
C'est dans mon coeur, Que ton éclat a rayonné Pour y déposer la chaleur De l'amour passionné.
C'est dans l'éclat de tes yeux Qu'une voie lactée de douceur Est venue recouvrir mon coeur D'un désir amoureux.
En moi ton éclat brillera à jamais Car tu as éclairé mon coeur De ta lumière chaude et passionnée Et je ne pourrai l'oublier.
| |
|
|
|
|
|
|
|
La nuit aux bord de la mer
24/09/2009 18:56
Le bord de la mer
harmodius La nuit vient. Vénus brille.
l'épée Harmodius ! c'est l'heure.
la borne du chemin Le tyran va passer.
harmodius J'ai froid, rentrons.
un tombeau Demeure.
harmodius Qu'es-tu ?
le tombeau Je suis la tombe. - Exécute ou péris.
un navire a l'horizon Je suis la tombe aussi, j 'emporte les proscrits.
l'épée Attendons le tyran.
harmodius J'ai froid. Quel vent !
le vent Je passe. Mon bruit est une voix. Je sème dans l'espace Les cris des exilés, de misère expirants, Qui sans pain, sans abri, sans amis, sans parents, Meurent en regardant du côté de la Grèce.
voix dans l'air Némésis ! Némésis ! lève-toi, vengeresse !
l'épée C'est l'heure. Profitons de l'ombre qui descend.
la terre Je suis pleine de morts.
la mer Je suis rouge de sang. Les fleuves m'ont porté des cadavres sans nombre.
la terre Les morts saignent pendant qu'on adore son ombre. À chaque pas qu'il fait sous le clair firmament Je les sens s'agiter en moi confusément.
un forçat Je suis forçat, voici la chaîne que je porte, Hélas ! pour n'avoir pas chassé loin de ma porte Un proscrit qui fuyait, noble et pur citoyen.
l'épée Ne frappe pas au cœur, tu ne trouverais rien.
la loi J'étais la loi, je suis un spectre. Il m'a tuée.
la justice De moi, prêtresse, il fait une prostituée.
les oiseaux Il a retiré l'air des cieux et nous fuyons.
la liberté Je m'enfuis avec eux - ô terre sans rayons, Grèce, adieu !
un voleur Ce tyran, nous l'aimons. Car ce maître Que respecte le juge et qu'admire le prêtre, Qu'on accueille partout de cris encourageants, Est plus pareil à nous qu'à vous, honnêtes gens.
le serment Dieux puissants ! à jamais, fermez toutes les bouches ! La confiance est morte au fond des cœurs farouches. Homme, tu mens ! Soleil, tu mens ! Cieux, vous mentez ! Soufflez, vents de la nuit ! emportez, emportez L'honneur et la vertu, cette sombre chimère !
la patrie Mon fils ! Je suis aux fers. Mon fils, je suis ta mère ! Je tends les bras vers toi du fond de ma prison.
harmodius Quoi ! le frapper, la nuit, rentrant dans sa maison ! Quoi ! devant ce ciel noir, devant ces mers sans borne ! Le poignarder, devant ce gouffre obscur et morne, En présence de l'ombre et de l'immensité !
la conscience Tu peux tuer cet homme avec tranquillité !
| |
|
|
|
|
|
|
|
Aux bord de l'eau
24/09/2009 19:28
Le bord de la mer
harmodius La nuit vient. Vénus brille.
l'épée Harmodius ! c'est l'heure.
la borne du chemin Le tyran va passer.
harmodius J'ai froid, rentrons.
un tombeau Demeure.
harmodius Qu'es-tu ?
le tombeau Je suis la tombe. - Exécute ou péris.
un navire a l'horizon Je suis la tombe aussi, j 'emporte les proscrits.
l'épée Attendons le tyran.
harmodius J'ai froid. Quel vent !
le vent Je passe. Mon bruit est une voix. Je sème dans l'espace Les cris des exilés, de misère expirants, Qui sans pain, sans abri, sans amis, sans parents, Meurent en regardant du côté de la Grèce.
voix dans l'air Némésis ! Némésis ! lève-toi, vengeresse !
l'épée C'est l'heure. Profitons de l'ombre qui descend.
la terre Je suis pleine de morts.
la mer Je suis rouge de sang. Les fleuves m'ont porté des cadavres sans nombre.
la terre Les morts saignent pendant qu'on adore son ombre. À chaque pas qu'il fait sous le clair firmament Je les sens s'agiter en moi confusément.
un forçat Je suis forçat, voici la chaîne que je porte, Hélas ! pour n'avoir pas chassé loin de ma porte Un proscrit qui fuyait, noble et pur citoyen.
l'épée Ne frappe pas au cœur, tu ne trouverais rien.
la loi J'étais la loi, je suis un spectre. Il m'a tuée.
la justice De moi, prêtresse, il fait une prostituée.
les oiseaux Il a retiré l'air des cieux et nous fuyons.
la liberté Je m'enfuis avec eux - ô terre sans rayons, Grèce, adieu !
un voleur Ce tyran, nous l'aimons. Car ce maître Que respecte le juge et qu'admire le prêtre, Qu'on accueille partout de cris encourageants, Est plus pareil à nous qu'à vous, honnêtes gens.
le serment Dieux puissants ! à jamais, fermez toutes les bouches ! La confiance est morte au fond des cœurs farouches. Homme, tu mens ! Soleil, tu mens ! Cieux, vous mentez ! Soufflez, vents de la nuit ! emportez, emportez L'honneur et la vertu, cette sombre chimère !
la patrie Mon fils ! Je suis aux fers. Mon fils, je suis ta mère ! Je tends les bras vers toi du fond de ma prison.
harmodius Quoi ! le frapper, la nuit, rentrant dans sa maison ! Quoi ! devant ce ciel noir, devant ces mers sans borne ! Le poignarder, devant ce gouffre obscur et morne, En présence de l'ombre et de l'immensité !
la conscience Tu peux tuer cet homme avec tranquillité !
| |
|
|
|
|