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Créé le : 10/08/2009 14:04
Modifié : 01/04/2010 02:12

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La nuit aux bord de la mer

24/09/2009 18:56

La nuit aux bord de la mer


Le bord de la mer

harmodius
La nuit vient. Vénus brille.

l'épée
Harmodius ! c'est l'heure.

la borne du chemin
Le tyran va passer.

harmodius
J'ai froid, rentrons.

un tombeau
Demeure.

harmodius
Qu'es-tu ?

le tombeau
Je suis la tombe. - Exécute ou péris.

un navire a l'horizon
Je suis la tombe aussi, j 'emporte les proscrits.

l'épée
Attendons le tyran.

harmodius
J'ai froid. Quel vent !

le vent
Je passe.
Mon bruit est une voix. Je sème dans l'espace
Les cris des exilés, de misère expirants,
Qui sans pain, sans abri, sans amis, sans parents,
Meurent en regardant du côté de la Grèce.

voix dans l'air
Némésis ! Némésis ! lève-toi, vengeresse !

l'épée
C'est l'heure. Profitons de l'ombre qui descend.

la terre
Je suis pleine de morts.

la mer
Je suis rouge de sang.
Les fleuves m'ont porté des cadavres sans nombre.

la terre
Les morts saignent pendant qu'on adore son ombre.
À chaque pas qu'il fait sous le clair firmament
Je les sens s'agiter en moi confusément.

un forçat
Je suis forçat, voici la chaîne que je porte,
Hélas ! pour n'avoir pas chassé loin de ma porte
Un proscrit qui fuyait, noble et pur citoyen.

l'épée
Ne frappe pas au cœur, tu ne trouverais rien.

la loi
J'étais la loi, je suis un spectre. Il m'a tuée.

la justice
De moi, prêtresse, il fait une prostituée.

les oiseaux
Il a retiré l'air des cieux et nous fuyons.

la liberté
Je m'enfuis avec eux - ô terre sans rayons,
Grèce, adieu !

un voleur
Ce tyran, nous l'aimons. Car ce maître
Que respecte le juge et qu'admire le prêtre,
Qu'on accueille partout de cris encourageants,
Est plus pareil à nous qu'à vous, honnêtes gens.

le serment
Dieux puissants ! à jamais, fermez toutes les bouches !
La confiance est morte au fond des cœurs farouches.
Homme, tu mens ! Soleil, tu mens ! Cieux, vous mentez !
Soufflez, vents de la nuit ! emportez, emportez
L'honneur et la vertu, cette sombre chimère !

la patrie
Mon fils ! Je suis aux fers. Mon fils, je suis ta mère !
Je tends les bras vers toi du fond de ma prison.

harmodius
Quoi ! le frapper, la nuit, rentrant dans sa maison !
Quoi ! devant ce ciel noir, devant ces mers sans borne !
Le poignarder, devant ce gouffre obscur et morne,
En présence de l'ombre et de l'immensité !

la conscience
Tu peux tuer cet homme avec tranquillité
!





 
 


 

Aux bord de l'eau

24/09/2009 19:28

Aux bord de l'eau


Le bord de la mer

harmodius
La nuit vient. Vénus brille.

l'épée
Harmodius ! c'est l'heure.

la borne du chemin
Le tyran va passer.

harmodius
J'ai froid, rentrons.

un tombeau
Demeure.

harmodius
Qu'es-tu ?

le tombeau
Je suis la tombe. - Exécute ou péris.

un navire a l'horizon
Je suis la tombe aussi, j 'emporte les proscrits.

l'épée
Attendons le tyran.

harmodius
J'ai froid. Quel vent !

le vent
Je passe.
Mon bruit est une voix. Je sème dans l'espace
Les cris des exilés, de misère expirants,
Qui sans pain, sans abri, sans amis, sans parents,
Meurent en regardant du côté de la Grèce.

voix dans l'air
Némésis ! Némésis ! lève-toi, vengeresse !

l'épée
C'est l'heure. Profitons de l'ombre qui descend.

la terre
Je suis pleine de morts.

la mer
Je suis rouge de sang.
Les fleuves m'ont porté des cadavres sans nombre.

la terre
Les morts saignent pendant qu'on adore son ombre.
À chaque pas qu'il fait sous le clair firmament
Je les sens s'agiter en moi confusément.

un forçat
Je suis forçat, voici la chaîne que je porte,
Hélas ! pour n'avoir pas chassé loin de ma porte
Un proscrit qui fuyait, noble et pur citoyen.

l'épée
Ne frappe pas au cœur, tu ne trouverais rien.

la loi
J'étais la loi, je suis un spectre. Il m'a tuée.

la justice
De moi, prêtresse, il fait une prostituée.

les oiseaux
Il a retiré l'air des cieux et nous fuyons.

la liberté
Je m'enfuis avec eux - ô terre sans rayons,
Grèce, adieu !

un voleur
Ce tyran, nous l'aimons. Car ce maître
Que respecte le juge et qu'admire le prêtre,
Qu'on accueille partout de cris encourageants,
Est plus pareil à nous qu'à vous, honnêtes gens.

le serment
Dieux puissants ! à jamais, fermez toutes les bouches !
La confiance est morte au fond des cœurs farouches.
Homme, tu mens ! Soleil, tu mens ! Cieux, vous mentez !
Soufflez, vents de la nuit ! emportez, emportez
L'honneur et la vertu, cette sombre chimère !

la patrie
Mon fils ! Je suis aux fers. Mon fils, je suis ta mère !
Je tends les bras vers toi du fond de ma prison.

harmodius
Quoi ! le frapper, la nuit, rentrant dans sa maison !
Quoi ! devant ce ciel noir, devant ces mers sans borne !
Le poignarder, devant ce gouffre obscur et morne,
En présence de l'ombre et de l'immensité !

la conscience
Tu peux tuer cet homme avec tranquillité !






 
 


 

Mon ange

24/09/2009 22:31

Mon ange


 
 Mon Ange

C’était un matin bleu
 
Et le ciel grand ouvert  
 
Était si lumineux...
 
 
Mais soudain une éclipse, une violente éclipse 
 
S’abattit sur mes jours
 
Mon âme fut déchirée, mon cœur mis en lambeaux,  
 
Le réel disloqué
 
 
J’aurais voulu lutter pour remonter le temps,
 
Mais le courant trop fort m’entraînait sans pitié
 
Loin des derniers instants où nous étions ensemble
 
J’aurais voulu lutter et retenir ta main.
 
Si j’avais pu prévoir...
 
 
Tu es si loin de moi, et pourtant si présent,
 
Moi qui me nourrissais de ta voix chaude et douce,
 
De ton grand sourire clair et de ta joie de vivre
 
Je suis seul à présent,  
 
Ta place près de moi est vide chaque jour
 
Et pourtant je t’attends
 
Ta guitare s’ennuie, tes chansons orphelines patientent sans y croire
 
Et je reste affamé, l’âme vide, le pas lourd, le regard triste et lent,
 
Rongé par l’impuissance
 
 
 
Où pourrais-je trouver le désir et la force?
 
Peut-être au fond du puits dans lequel je m’effondre
 
Je suis exténué et j’ai besoin de toi
 
 
Apporte-moi mon frère tendresse et réconfort
 
De ton monde d’amour au-delà de la mort,
 
Que ton murmure m’inspire, révèle ta présence  
 
Quand je dois traverser les orages de la vie
 
Aide-moi je t’en prie
 
À ouvrir grand les yeux dans ce monde sans répit.
 
Si seulement j’étais fort...
 
 
Nos blagues et nos rires, nos poursuites bruyantes
 
Nos soirées dans ta chambre à parler de la vie
 
En écoutant les notes de musiques choisies
 
Jusqu’à ce que sans bruit
 
Le sommeil nous surprenne
 
Tous ces moments qu’ensemble
 
Nous avons adorés,
 
Ont-ils toujours un sens?
 
Fais que nos souvenirs me renforcent toujours  
 
Au lieu de m’affaiblir
 
 
Était-ce le destin ou n’était-ce que malchance?
 
C’était un matin bleu,  
 
Et le ciel grand ouvert était trop lumineux
 
 
Ah les beaux jours me manquent!
 
Mais viendra le moment où le ciel s’ouvrira  
 
Encore et pour toujours, lumineux et glorieux
 
Et tu m’accueilleras
 
Mais d’ici là mon frère, garde-moi une place





 
 


 

Mon ange gardien et ma bonne étoile.

24/09/2009 22:52

Mon ange gardien et ma bonne étoile.


Mon ange gardien et ma bonne étoile.

 

Cher ange gardien,
Montre moi le chemin,
Le chemin de mon destin.
Je veux te serrer dans mes bras,
Que tu te penches sur moi,
Que tu déploies tes ailes pour moi,
Que tu m'emportes avec toi,
Loin,
Dans ce ciel ou rien
N'est éphémère, juste éternel.
Je veux qu'avec la chaleur
Du soleil,
Tu veilles
Sur mon coeur
Quand sur un nuage de couleur pur
Tu m'allongeras,
Avec tes gestes délicats.
Dans mon sommeil,
Tu prendras l'initiative
De me prêter une plume à toi pour m'en faire un oreiller
Avec la perspective
Qu'à mon réveil,
Un sourire
Aura remplacé les pleurs
De la veille.
Car toi tu sais que je n'ai pas besoin de conseils,
Juste un peu d'amour.
Dans ce paradis irréel,
Où du temps l'on n'a plus de nouvelles,
Tu m'accompagneras, quand avec mes belles ailes,
Je prendrai mon envol,
Pour aller du côté des étoiles,
Du côté des nuits de cristal,
Pour demander à ma bonne étoile,
Celle qui chaque soir regarde par la fenêtre
De ma chambre
Pour essayer de me comprendre,
Et d'apprendre
A me connaître;
De prendre soin de moi, car bientôt,
Les larmes de sang des anges
Redeviendront d'eau,
Quand à la fin de mon voyage,
J'ouvrirai les yeux,
Non sur les cieux
Mais sur le matin.
Je sentirai la caresse sur ma joue
Et le sourire doux
Et rassurant
De mon ange gardien;
Mais aussi le regard quotidien
Et bienveillant
De mon étoile qui reviendra, j'en suis sûr au soir prochain.
Mon étoile, mon ange gardien et leurs esprits encourageants
Qui me poussent en avant,
Mettent de l'espoir dans mon avenir incertain.





 
 

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